Je sens la nuit c’est gris
Cette petite souris
Qui passe et trépasse
Il y a des pensées
Il y a des danses
Et ce train qui avance
J’ai grimpé sur la marche
J’ai regardé la belle forêt
J’ai marqué un. Temps d’arrêt
Tu étais prêt
A partir
Il y a des brouillards
C’est bavard c’est le,hasard
Et ces soldats qui défilent
On entre dans une guerre
Sans merci
Des interdits que l’ont enfreint
La vie les sens qui ont un frein
Ce matin j’étais serein
Quand j’ai fini au creux de ses reins
Je savais que de l’autre côté
Elle pleurait seule dans son lit
Celle que j’ai quittée hier
Je sais pourquoi
Mais elle n’a toujours pas compris
Je lui ai rien appris
Je l’ai surpris
Et elle a payé le prix
De mes ardeurs
De mon labeur
Pour trouver cette rareté
Cette femme qui m’a envouté
Elle est triste elle se plaint
Je sens que c’est gris
Il y a trop de nuages
Dans ce ciel près de chez moi
La basilique ne sonne plus
Elle c’est cachée
Le vieux monsieur
Qui traversait la rue
Pour pisser contre le mur
Il,conduisait bizarrement
Ça le faisait marrer
Ma,chauve souris
Elle est toujours là
Je crois sur le toit dans un trou
Elle sort que la nuit
Je l’ai presque apprivoisée
Et le lavoir pièce nique
Toujours visible
Je suis parti
Je sens que c’est gris
Vers cet horizon
Qui le tentait
Elle l’a tenue
Elle l’a tendu
L’amour est arrivé
Sur le pas de ma porte
J’étais pressé
Je l’ai quittée
Elle est partie

c'est intéressant, c'est la vie



yann

Merci pour cette tranche de vie en partage bonne journée amitiés

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Bonjour Anne

Ainsi va la vie, faut parfois prendre le temps. Le gris de l'intuition...

Amicalement Franie

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Voila du grisâtre que ta jolie plume transforme en arc-en-ciel de l'existence.
Bravo et merci pour ce cheminement poétique.
Capricorne

la grisaille en la vie

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/