J’ai demandé à l’été
De reconquérir les rues
De remplir les mains de l’autre
D’une folle pensée d’amour
Pour que le verbe aimer
Puisse danser sans âge
Là , où les cieux blêmes
Discutent en refrains
J’ai ri entre les feuilles
Comme un enfant sans peur
Pour habiller les mots
De la fraîcheur du matin
Pour qu’en son souffle renaisse
Tous les réveils endormis
Sous les engelures
Trop amoureuses de l’hiver
Et qu’enfin s’anime
Le temps du verbe aimer
Sous une voix du présent
Qui n'attend que vous
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sylvianni