On a tiré les rideaux
Pour pas que la nuit emporte
Le doux refrain de ta voix
Qui borde chacun de nos jours
Et qui, dans l'infini de nos yeux
se pose comme un souffle d'or
De toi, à notre mémoire
De toi, à notre cœur fondant
On s'est frayé un chemin
Jusqu'à ton âme en fleurs
Se couvrant de ses parfums
Comme le ferait un ange
Qui nous protégera des pleurs
Lorsque désert, sera ton lit
Et que tes rires et ton corps
Sèmeront ailleurs le bonheur
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sylvianni