JE PRENDS LA MER
Ce soir, c’est dit, je prends la mer
A la poursuite du couchant
Mon bateau surfe sur les vagues
La barre calée au ponant
Il vole entoilé au grand largue
Voiles gonflées au vent solaire
Je laisse l’onde pour l’éther
Plus loin que Mars et Jupiter
Commence alors un trip stellaire
Semé d’enfers éblouissants
Aussi de lunes et d’autres terres
Peuplées d’étranges habitants
Enfin lassé du firmament
Saturé de l’espace-temps
Je laisse aller les cieux où j’erre
Et j’amerris tout doucement
Ce soir c’est dit, j’ai pris la mer
Parceval