Le soleil pointe son nez
Encore une chaude journée.
Dans ce village italien
S'étire un nouveau matin.
Tout est calme,pas un bruit;
Un chien aboie...un enfant crie.
Se réveille tout doucement
Le village et ses habitants.
Alors commence la symphonie
Des fenêtres italiennes,
grandes ouvertes,toutes jolies
A en faire blêmir leurs persiennes.
Sonne onze heures au clocher,
Le spectacle peut commencer.
Installons- nous dans cette rue
"ELLES "vont jouer pour nous!
De "celle" tout en haut à gauche
Nous parvient le son d'une radio.
De "la petite" comme un mouchoir de poche
l'on entend le "gargouillis" d'un lavabo.
Puis des fenêtres du bas
C'est l'envolée des casseroles;
Cuillères,pots...branle -bas de combat!
S'annonce: raviolis,minestrone.
Quand les "mammas" s'affairent dans leur cuisine
Nous sentons palpiter nos narines
Les fenêtres nous font partager
Les parfums,senteurs de leurs mets.
"ELLES" nous envoient en cadeau
Les voix de ces "mammas"
Qui de leur chant en concerto
Nous parviennent jusqu'en bas.
De ces fenêtres passe la vie ,
Passe l'été et l’Italie
La cage du canari fait ami
Avec les pots de fleurs fleuries.....
D'une fenêtre à l'autre
C'est le ballet du linge étendu
Et les unes comme les autres
Ont comme le linge, les bras tendus.
Aux fenêtres passe une tête
Pour vous lancer un bonjour!
Une main s'agite...un panier jette.
En bas, fruits et légumes attendent leur tour.
Quand arrive fin de l'été
Les fenêtres en guise d'aurevoir
Se referment sur cette vie animée
Et espèrent au beaux jours nous revoir!
MM août 2020