L'été bourdonne,
S'épanche sur les éteules,
Une lumière extravagante pleut
Sur les toits, le crépi des maisons;
A vouloir vaincre ma somnolence,
Je m'impose une marche
Jusqu'Ã la mer.
L'air vibre , m'appelle,
Comme pour avoir raison
De ma nonchalance.
Les roses trémières des jardins
Me saluent au passage.
Une luminosité intense
Plisse mes yeux.
Août retient sa canicule
Sans empêcher le vent
De montrer sa puissance...
Ça fait du bien
Et me contraint à l'éveil.
Alors je vais d'un pas sûr
Qui dit ma résilience .
L'été dans sa magnificence
Me porte....
Et j'écoute la vie qui passe
Pour savoir l'apprécier !
kimi-ann