"Il n'y aura pas de joker ..."
Je vole au dessus de la montagne enneigée
Je fends l’azur avec de l’or vif plein les yeux
Puis je fonce soudain vers un grand pré herbeux
Et plane au raz du sol dans cette autre contrée
Voilà la ville sale au bord de mer immonde
Et tombant en cette eau qu’elle enferme sur moi
Je nage un long moment refoulant mon effroi
Dans le glauque des vagues où je suis seul au monde
Je m’en veux retourner au soleil de mon père
Retrouver la blancheur des grands monts verglacés
Me cloîtrer simplement lové en mon repaire
Attendre en frissonnant la mort sur mes années ...