Ami considérons le devenir de l’homme,
Cet être fort inquiet qui pleure si souvent !
On le voit hésitant quand se lève le vent,
Craignant que l’ouragan ne s’attaque à sa pomme.
Je choisis, pour ma part, de causer autrement,
De gloser par instant grâce aux vers mis en ligne.
A chacun sa façon d’envoyer son doux signe,
Son élan chaleureux sans plus d'accoutrement.
Continue de m’écrire, avec ou sans coupure,
Car j’approuve les mots de ton chaud plaidoyer.
Il m’émeut, chaque fois, car j’admets festoyer
Quand je lis, sans faiblir, cette chose si pure.
Tes écrits sont soignés et ne sont point tâchés
Car tu tiens bien en main ton fringant porte plume.
Tes envois sont souvent d’un très juste volume
Et se disent toujours aux plaisirs attachés.
J’oubliais, tout soudain, emporté par la liesse
Que, depuis quelque temps, c’est avec ton clavier
Que tu fais ta bafouille et non grâce au plumier.
Conserve ce statut, ça fait sa joliesse !