Je revenais du blog de Cavalier et je n'étais pas encore remis. Ce jour-là je n'eu pas besoin de prendre mon dictionnaire... je crois que c'était la première fois que cela m'arrivait.
Ah; non, je me méprends. Ses dessins je les ais toujours compris... tant que je ne lisais pas les histoires qui allaient avec.
Mais revenons à ses Haïkus de février, c'était eux l'astuce de ce jour pour ce Zorro des temps nouveaux... Afin que vous compreniez bien mon émoi du moment, je les ai pris en douce, pendant qu'il n'était pas là. Les voilà:

Avril :

Un tout petit fil,
Près de Vénus est tombé.
Oui ! C'est le dernier.

Source :

Entre les deux seaux,
La vieille, courbée sous les ans,
Monte le chemin.

Saint Valentin :

Les cadres ont marqué,
Sur tous les murs dénudés,
Nos amours passées...

Vous avez compris quelque chose vous ?
C'est vrai qu'il manque les images.
Alors, qu’est-ce qu’il racontait en trois lignes ?
Il me fallait presque un mode d’emploi pour déchiffrer ce qu’il voulait que je comprenne.
Mais je ne sais pas pourquoi j'étais surpris. Depuis près de deux semaines que j'allais le voir tous les jours, j'avais eu le temps de réaliser que sans dictionnaire, c'était foutu.
Déjà il écrit bizarrement, pas du tout comme moi, il me rappelle mon frère d'ailleurs, Chaff.

Ces deux-là sont faits pour se comprendre, du moins en mot, parce qu’en maux mon frère est parfois très balaise.
Rassurez-vous, il ne succombes pas pour autant, un seul dans la famille c’est amplement suffisant.
Mais je soupçonne Cavalier de jouer avec les maux derrière ses mots.
Les siens ? Pour aimer le dictionnaire à ce point-là, il doit chercher à les nommer ou alors je ne saisis rien de sa démarche.
En tout cas il galope et c'est peu de le dire, je n’arrive jamais à le choper.
Alors j’ai eu une idée.

Plutôt que de lui dire sur son blog ce que je pense de ses Haïkus (il faut quand même être un peu tordu pour se lancer dans le japonais à son âge) et bien je vais le faire sur mon blog. Ainsi, je pourrai surveiller son arrivé et le bloquer sitôt qu'il s'arrêtera sur cette page.

Vous croyez que j'y arriverai?
Moi aussi, très modérément.
Pourtant je ne suis pas un modéré. Mais suis-je si extrême pour autant?

Il est 17h00, c'est l’heure du goûter et  j’ai faim. Je sais que  Domi partageait du Nutella sur son blog dans le temps. Est-ce toujours d'actualité ?
Elle aussi c’est un sacré phénomène. Chez elle, çà pétille de tous les côtés.
Faire des tours de grande roue est impossible sur le net, n'est-ce pas ?
Alors je clic chez elle quand j'ai besoin de ce genre de frisson, elle qui a fait le tour du monde (ou pas loin), m'offrant ainsi des regards pertinents et chaleureux sur son quotidien et le notre.
Cependant je vous rassure, je ne part pas de chez elle avec des vertiges ou des nausées qui me ballonnent. Non, c’est des rires que j'emporte et des valises d'ondes "positives".
Bref, c’est une speed qui n'hésitera pas à vous proposer du Nutella en ligne si çà lui prend et qui vous mettra régulièrement de bonne humeur.
Mais bon, si je veux du Nutella (au cas ou, sait-on jamais), j’ai intérêt à démarrer presto mon commentaire sur les haïkus de Cavalier.

Mon cher ,
les haïkus me laissent toujours sur ma faim.
Je préfère les tonkas. Et toi?
 
PS: si tu me réponds, s'il te plait, donnes-moi une réponse simple, accessible à mon entendement.

Merci.
 
PS 2:   Je te pense capable d'empathie (je ne veux pas de compassion).
Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd'hui je suis d'humeur joyeuse.
Au fond, si, je sais pourquoi. Donc je ne comprends pas pourquoi je suis joyeux.
J'aurai presque envie de m'intéresser aux choses du monde, ne trouves-tu pas cela bizarre ?
Peut-être que je couve quelque chose, que je ne supporte plus les fins d'hivers?
Mais peut-être est-ce le début du printemps qui me fait peur, tout simplement ?
Après tout c'est évident, ensuite il y aura l'été, n'est-ce pas?
Donc si ceci explique cela, et bien ma foi, à quoi ressemblerons mes nuits d’automne?
Monotone ? Tu as le droit de le penser. Me le dire, c'est autre chose.
Est-ce pour cela que je suis joyeux? (Oui, je sais Cavalier, je suis plus long que tes haïkus).
Mais toi qui es informaticien, tu informes qui exactement?
C'est pour continuer à taper des lettres que tu le fais, c'est çà?
Là aussi tu joues avec elles, te joues d'elles !
C'est tout de même pas pour les processeurs que tu fais ce métier, tu m'inquièterais sinon.
Quoi qu'il en soit, ce qu'en j'en dis c'est uniquement ce que tu m'en diras au bout du compte. Ou dans un conte si tu le veux, tu sais y faire pour nous les raconter.
Bref, ce sera sûrement toute une histoire, une fois de plus, avec en prime wikipédia.
Mais toi, es-tu joyeux aujourd'hui ?
Je serai curieux de le savoir ?
Cela me donnerait peut-être une indication sur ma tristesse qui se dissipe.
Parce que vois-tu, je m'y étais habitué et commençais à l'apprécier. Je l’avais presque apprivoisé, j'étais à deux doigts de la laisser sortir, dehors, comme une grande.
Peut-être se laisse-t-elle fondre parce que la neige est absente à Paris.
Elle doit vouloir compenser, faire la balance. Tant mieux dirais-je, elle arrêtera ainsi de jouer au scorpion avec mon coeur.
Mais-toi tu es Taureau ou sagittaire? Moi j'ai la lune en cancer, peut-être as-tu un programme pour m'expliquer cela ?
Du coup çà m’inspire un haïku, tu le crois?

Astr'or

Des douze signes
De l'année, un est joyeux
Mais est-ce le mien ?
 
Comment saurai-je puisque un haïku ne fait que trois lignes ?
Cela ne permet pas d'avoir la réponse, c'est chiant
 
Je compte donc sur toi pour faire de ce Haïku un beau Tonka  et me donner enfin une réponse.
Le tonka, lui au moins s’écrit en cinq lignes, il est un peu plus ouvert que tes haïkus.
Oui, je fais de la discrimination poésicale et alors?
C'est de la discrimination positive, pour que je comprenne ce que tu me dis et puisse avoir ma place à tes côtés.
Sur ce, amoureux des chiffres et des lettres, je vais te laisser.

Bonne journée à toi Cavalier mais non cavalier, qu'MS DOS se porte bien, le Cobol aussi, sans oublier le Fortran et le langage C+ s'il est plus d'actualité. Simplement ne m'envois pas les dictionnaires correspondants.
 
PS 3 : T'ai quand même un privilégié sais-tu... d'habitude  je n'écris jamais aux hommes, encore moins pour leur dire qu'ils existent.
Qu'est-ce que cela sous-entends ?
J’entends ta pensée Cavalier. Si toi tu ne l’entends pas, moi je la vois parfaitement et çà suffit à m'en convaincre !

Merci du partage pour les Haîkai pas mal non plus belle journée

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Bonsoir Cavalliero,

Sourire...
Superbe !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)