SAUVE PAR UN INCONNU
C’était un soir pendant des heures tardives,
En provenance d’une réunion un peu trop administrative,
Sur mon vélo, je roule comme d’habitude,
Sur une pente en retour, avec trop d’altitude.
Une altitude dans un espace sombre de la route,
Mon pneu d’avant craque dans un trou sans doute,
Mon corps se balance en avant, par un saut en orbite,
S’écrase contre la route, comme une météorite.
Déchiqueté, mi- paralysé, j’étais en sanglot,
Par terre, mi-mort, vraiment j’étais en lambeaux,
A plat ventre, bien allongé dans un couloir,
Prêt d’un caniveau en rigole sans le vouloir.
Que soudain tout d’un coup un inconnu dans sa voiture,
Lui et sa famille en retour ver sa toiture,
M’aperçoit de loin en toute explosion,
Victime, seul, et sans moindre expression.
L’envie de pouvoir avancer, foncé en vitesse,
L’ennui, l’humanité, la peur et la détresse,
Sa femme malheureuse de sa précipitation maladresse,
Un coup de frein, demi-tour, Dieu lui redresse.
L’homme sort de sa voiture et s’avance vers moi,
Me tourne vers lui et me dit, ça va bien toi ?
Aucune réponse sonore, je secoue juste ma tête,
J’exprime non à cet homme qui fait sa conquête.
A ce mom là , deux, trois, six personnes s’approchent tout autour,
Étonnées et se demandent, qu’est ce qui ce passe aux alentours,
L’homme leurs disent, aide moi de le mettre dans ma voiture,
Je dois l’amener à l’hôpital, pour une autre aventure.
Vite vite, il me dépose dans la salle d’urgence,
Il reste tout prêt avec mon sac, et plain d’impatience,
Bombonne d’oxygène sur mon visage qui soupire,
Tout d’un coup je reprends la vie, quand je respire.
Prend mon téléphone dans mon sac et appelle mes familières,
Les annonce en douceur la triste, sombre et horrible nouvelle,
Pour leur enfant, un jeune homme si naturelle,
Dans un hôpital en urgence, c’est le médecin sans frontière.
De l’autre cote de la salle, je subis toute sorte des tortures,
Seringuer, alcooliser, intoxiquer, je ne rien Ă dire,
Un coup de mariage propre avec la douleur,
Qui me demande en tranquillité, et en douceur.
Le monde est injuste, l’infirmière me déshabille,
L’envie de crie au secours au secours, laisse-moi partir,
Je tremble, suis tout nue, on me dit reste tranquille,
A l’hôpital les victimes n’ont rien à dire, ça je te jure.
Quatre jours après je me regarde dans un miroir, c’est horrible,
On me dit t’en fait pas tu vas retrouver ton visage, c’est possible,
Dis merci Ă Dieu pour cette inconnue si sensible,
Qu’il a envoyé pour te repérer dans cet endroit si invisible.
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CE QUI TOUCHE LE CĹ’UR
SE GRAVE DANS LA MÉMOIRE.
:bisous