Mon cœur obscur nourrit ma nuit
Squelette de mon désir
Arrête de te faire sentir
Tu défigure mon envie…
Cette peur transperce mes côtes
S’infiltre alors l’aiguille tranchante
Lorsque je veux être ton amante
De mon corps il faut que je sorte
Je veux toute la nuit
Te regarder respirer
Dans mes bras te tenir serré
J’ai peur, je m’engourdie….
Je sens mon cœur qui palpite
Je pose mes lèvres sur les tiennes
Je ne veux pas que le jour vienne
Et m’ôte le plaisir qui m’habite
Quel est ce rêve que j'ai fait auprès de toi
Au doux parfum des nos caresses
Un soupir du bonheur, don de ses largesses
N'était-ce qu'une brèche dans l'ordre des lois ?
Vibrer des mêmes émois au cœur du désir
Rêver les mêmes rêves que toi
Mais pour cela l'univers reste trop étroit
Aux limites furtives de nos déplaisirs
M.P 21/11/2013
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.