C’est juste de l’émerveillement,
Un bout de vie qui s’échappe du temps.
Paré d’une fleur sur son drôle de chapeau,
Cette ombre colorée illumine le chapiteau.
Une pluie de joie jaillit de cet artiste.
C’est ce que nous procure ce majestueux tour de piste.
De l’envoûtement et du rêve,
Et le regard perdu quand le rideau se lève.
Ma main crispée sur celle de mon enfant,
Quand les couteaux frôlent sa peau l’espace d’un instant.
Cet instant de peur dont jamais on ne se lasse.
C’est ce qui se dégage de ce tour de passe-passe.
C’est le silence ce soir qui fait sa loi,
Quand ce son mélodieux s’imprègne en moi.
Les musiciens assis sur des tabourets de bois,
Accords et mélodies sortent de leurs doigts.
Les voix pénètrent l’atmosphère dorénavant,
C’est cet apaisement qui émane de ce tour de chant.
Du ciel artificiel s’allument les lumières,
Il est temps maintenant de tout laisser derrière.
Puisque nous avons besoin de ces rires innocents,
Que seul nous procure le regard d’un enfant.
Alors lever la main comme pour attraper la neige,
C’est cela que l’on doit retenir…quand tourne le manège.
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" être seul dans ces pensées, nous oblige pas à y rester"
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