Ô Larron, cher complice ! Avec ta douce plume
Tu sais si bien causer et prendre pour coutume
De répondre illico quand j’envoie mes rondeaux.
Les tiens et puis les miens sont autant de cadeaux
Qui nous donnent toujours ce regard qui s’allume.
Nous fûmes preux barons, vêtus de beau costume,
Coiffés de galurins pour que rien ne s’enrhume.
Je me souviens, très bien, de ces fameux chapeaux
Ô Larron, cher complice !
Nous causions fort gais, sans pousser le volume,
Ayant forgé nos mots sur de fidèle enclume.
Tout en conformité, brandissant nos drapeaux
Et montrant à nos pairs la couleur de nos peaux.
Nous sommes, en ce jour, voisins que nul n’enfume
Ô Larron, cher complice !