Mais en aucun cas,
Car nous n’avions aucune empreinte de note,
Ni de portée de bien fondées.
Car nous n’avions point entendu de corde,
Et ne saurions en jouer.
Et qui sut jamais nos musiques,
Et qui sut jamais le titre de nos morceaux ?
Et qui serait un jour le chef d’orchestre de nos intuitions
– Dans nos créations de papier ?
Dans nos partitions, au départ, à la réussite de nos inventions…
Alors nos musiques se sont installées au bout du monde
Dans de grands champs de blé.
Et nous n’arrivons jamais à en voir le jeu,
Seuls, parmi les musiciens mort-nés…
Cavalliero