Sous le tissu couleur barrière, cachée à l’ombre de la vie,
Qu’elle soit tendre ou bien colère, ta bouche me manque aujourd’hui ;
Malgré la chaleur de tes yeux et de tes courbes endiablées,
Mon regard devient silencieux lorsque le sourire disparaît.

A quoi bon se déshabiller si au moment de t’embrasser,
Mes lèvres cognent du papier à l’arrière-goût neutralisé ;
Encore combien de temps, encore, avant de pouvoir envahir
Tout l’intérieur de ton corps sans avoir besoin de l’écrire ?

Et puis les autres regarde-les, avec leur peau numérotée
Disparaissant à vue de nez à force de se ressembler ;
Tous -file indienne et marche au pas- ça crie tout bas, ça rit petit.
Toujours ce mètre entre eux et moi : se trompent-ils de maladie ?

Si telle est la réalité, je me préfère dans ces mots
Priant pour être démasqués par l’impiété de mes sanglots
Qui restent libres de gicler à moitié nus dessous la Gomme
Avant d’aller se confesser : « Tu n’es pas mort… Mais c’est tout comme. »

Que ces passants appareillés s’exhibent là ! Là, devant moi !
Que ton haleine empoisonnée vienne danser ! Comme autrefois !
Et si ce souffle est la dernière rime que tu m’auras offerte,
Secrètement, je serais fier d’avoir crevé la bouche ouverte.

Bel écrit mais...

L'ennui, c'est qu'en se faisant contaminé, on contamine les autres, le masque est donc un choix responsable et solidaire.

Il est parfois difficile de maintenir un choix de vie mais il ne faut pas se montrer trop égoïste amitiés bonne soirée

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nous serons démasqués bientôt , surement avant l'été , mais juste espérons que cela ne revienne pas en automne

l'impatience et l'insouciance apportent leurs lots de souffrances

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/

le baiser n'est rien d'autre qu'un
échange de microbes et de bactéries
qui peut s'avérer mortel ou salvateur

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"Être vrai, peu le peuvent" F. Nietzsche

Bonsoir Sylvano,

Il vaut mieux encore rester prudent(e)s dans la distanciation à l'extérieur !
Quand aux couples, s'embrasser est tout à fait naturel !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Je porte un masque et je n'ai pas envie de mourir (même la bouche ouverte). Ce poème était un cri, simplement un cri.