Les doigts du pianiste pleurent
En tapant sur les notes
Mais personne ne voit les larmes
Alors que ces doigts sèment la joie
En égayant les fureurs
Dans les humeurs qui sautent
Mais le pianiste souffre en son âme
Dieu lui a fait don de ces doigts
De même lorsque le poète se meure
Les gens savourent sa poésie
Mais ne ressentent pas sa douleur
Et certains la prennent pour fantaisie
Et lui que de plaies dans son cœur
Lorsque la peine le saisit
La flute égrène ses peines
Entre les mains du joueur
Et le violon raconte les siennes
Mais qui comprendra leurs malheurs
Ils chantent l’amour, non la haine
Mais que faire aux fous en fureur
Le poète se tenant la poitrine
Regarde autour de lui
Ah la douleur de cette angine
Il comprit que la vie le fuit
Chaque fois qu’il la ressent
Il attend que se présente l’ange
Il se dira c’est le moment
Il se dira, ça y est tu jettes l’éponge
Il ne lui reste que la prière
Pour demander pardon à son Seigneur
De tout ce qu’il a pu faire
Et de tout ce qu’il a vécu comme peurs
05 aout 2015
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