Il existe, dit-on, dans l'hémisphère austral,
entre brousse et lagune, un étrange animal.
Son chant rappellerait le son du violoncelle.
On l'aurait appelé le pélikangourou.
Il boxe comme un chef et vole à tire d'aile.
Il barbote, il galope, il est phénoménal.
Il pêche pour nourrir les siens. C'est bien normal.
Lorsqu'il n'a rien sorti, pas la moindre civelle,
en sublime papa, le pélikangourou
se crève les boyaux pour nourrir ses pioupious.
Musset, ce bon Alfred, ce géant de la plume,
dans un très long poème en parla peu ou prou.
Le poète ignorait que dans sa vie posthume,
il serait le gourou des pélikangourous.
NB : Dans la "Nuit de Mai", Musset consacre un long passage au sacrifice du pélican
le sacrifice du pélican
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V'là aut' chose