ce jour je suis triste pour les inconscients qui véhiculent la mort avec eux en servant de courroie de transmission au covid19, des assassins sans le savoir.
je suis triste pour mon canari ce matin je l'ai trouvé pleurant sa mamour qui s'est éteinte.
je suis triste car on triture encore mon compteur.
en colère d'abord contre moi même, puis contre ce temps, j'ai tiré de l'oubli ce poème que j'avais fait en 2015.
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Cette image figure en page 240 sur mon livre ‘’le spleen de la logique de l’absurde’’ pour accompagner mon poème ayant pour titre ‘’la comptine des mains tendues’’.
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Un jour, un balai dit à la serpillère
-Hé toi la ramasse tout, t’es-tu rendu compte comme tu sens mauvais
Et la serpillère de répondre
-Et toi le passe partout, ne t’es-tu jamais regardé dans un miroir,
Avec toute la saleté qui s’accroche à tous tes poils
Et le seau de ménage qui riait dans son coin, et en son fond, il se dit
-Ah s’ils savaient ce que j’endure moi,
malgré que la couleur noire prime sur mon tout
Cette scène et cette bataille de mots
Le concierge de l’immeuble l’a entendu du robinet de l’évier
Qui l’avait raconté à une bouteille de liqueur vide
Cette historiette est venue
Pour décrire les états d’âme
Des politiciens qui n’ont à leur menu
Qu’insultes ou bien quelques larmes
Ils acceptent toutes les salissures
Ils sont fiers de leurs arrogances
Ils aiment nager dans la souillure
Et ils se donnent de l’importance
Les pauvres souffrent sous les morsures
Des solutions prônées par l’ignorance
Ils ont vécu toutes les postures
Sous le règne du mal et de la malveillance
03 avril 2015
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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/