Dites-moi Cyrano de Bergerac....
Comme vous lisez bien cette sublime lettre
Que Christian m’écrivit juste avant de mourir.
Je la trouvai sur lui qu'on ne sut secourir
Et la garde depuis,sur moi, sans m'en démettre.
Mais comment pouvez-vous, sans un seul mot omettre,
Lire en cette pénombre où la nuit vient d’ouvrir
Une immense froideur demandant de couvrir
Nos vieux corps tout perclus et si durs à soumettre.
Je comprends à l’instant que c’était vous le scribe
Puisque vous connaissez ici la moindre bribe
Sans même vous aider du support en papier.
C’était vous qui m’aimiez tout au long de ces lignes
Et vous osez nier être cet équipier
Dont les zèles loyaux sont toujours restés dignes.