Après ma naissance, en mon cri, il fut ma première note.
La vocale du corps de mon instrument musical.
Parfaite composante, le tempo de mon LA, venir,
Avec cette union d’avec mon esprit, naissant, innocent,
Ignorant mais tellement remplis d’émerveillements.
L’incarnation en ce magnifique, du jour et de ce sublime, la nuit.
Fruit de cette probabilité, le possible, l’amour du visible et de l’infini.
Avec la connaissance de ce corps, souffle de vie, inspiration
Expiration, libérer mes poumons, en la respiration pour ce seul son.
Le battement du cœur, que j’eusse ouïe vite en cette nouvelle partition.
Mon Bonjour, éclairer par la vision de la lumière, pour un seul mot
Amour, le cœur, chef de cet orchestre, le fil conducteur, vers l’harmonie.
L’effort pour obtenir et composer cette sonate au clair de ma vie,
Etre en concordance corps, esprit, équilibre, le défi très complexe.
Face Ă mon ĂŞtre, la montagne devait ĂŞtre escalader, prendre le temps.
Permettant mon élévation, la hauteur, ouvrir ma vision vers cet infini.
Pour chaque étape, réunir ma force, pour mon envol, sentir l’univers.
Bien sûr que le chemin de cette destinée n’est pas sans embuches.
J’ai dû recoller à maintes reprises mon corps et mon esprit,
Ma vie fracturée, parfois en mille morceaux, indispensable pour acquérir
La connaissance, la prise de conscience de la douleur en ta matière de vivre
Mon autre, la résultante de jouer ta vie en ses fausses notes, en mon DO,
Vouloir me faire porter tes fautes, aucune gravité, sans attraction, j’accélère
Face à de tels actes et gestes, mon cœur vaillant me donnant la force
De monter en gammes en ces fibrations du bonheur, sans rendre la douleur,
La connaissance en ta vision acquise du ciel couleur de ta rage, les morceaux
De ta propre vie que tu venais encore de briser, et le hurlement de ta souffrance
Sans glotte face à l’obscurité sans ton pardon qui t’envahit de désespoir
Jours après jours t’éloignant vers ce gouffre profond qui lui aussi est sans fin…
J’entends ta cacophonie musicale, je sens ton odeur pestilentielle,
Ayant la vision matérialiste de ta vie, devant détourner mon regard de toi.
Dans cette ascension, je me dois de tolérer ton existence, mon autre, en conservant
Entre toi et moi une bonne distanciation sociale, pour permettre ma progression,
Destination, mon élévation pour apprendre à jouer les 4 saisons le cycle de ma vie.
Pas la perfection mais avoir l’intention d’être humaine, jouer juste, ligne de mon horizon
Droite, vers ma résurrection pour expérimenter en ce chemin montagneux ma sérénité
Atteindre la blancheur lumineuse de cette neige sommet de l’éternelle lumière.
Ainsi joua cette douce mélodie, unis vers celle la vie, écoute un instant...
IMAGINE.
Entends la note parfaite LA…le premier cri de ta naissance, franchir le mur du son…
THE WALL, BING BANG… et la lumiere fut...heureux sont les simples d'esprit en leur douce, douce musique
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