J’ai parfois cette boule à l’estomac
Celle qui roule trop souvent à l’étroit
Dans les profondeurs de l’émotion;
Et qui dans le dérisoire espace
Cherche la petite lumière
Qui filtre les abysses de l’ennui
Et qui de sa force surhumaine
Contient les débordements d'un cri
Qui cherche à s’évader en un silence
Trop lourd pour y apposer le sceau
D’une sentence purgée sans soucis
Sous les rayures noires de l’internat
J’ai parfois l’envie d’éclater sans gêne
Tout l’horreur de se savoir si petit
Devant les tristes affres de la vie
Sans pouvoir défendre la liberté
De ceux qui ont été nos piliers
Et qui sous nos yeux s’enfoncent
Sans que l’on puisse tenir leur main
Pour amortir le choc de demain
p.s poème écrit pour une personne qui en confinement développe des problèmes d'ordres mentaux
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sylvianni