Même si tu n'étais qu'un papillon de nuit . . . (repost)
Même si tu n'étais qu'un papillon de nuit . . .
Même si tu n'étais que l'éclair d'un regard
Je te rencontrerais foudre dans le brouillard :
Ma folie, chant léger mais mon esprit s'égare,
Je t'entendais, murmure, aux bruits sourds d'une gare.
Il parle du passé en des airs langoureux
Entre Prince et Bergère aux destins malheureux
Quand ta voix est gravée au fond de ma mémoire
Projette ton reflet aux ombres du grimoire.
Dans le ciel flamboyant, papillon de la nuit,
Sur mon étrange brume, ô nuage tu luis
Illumine mes jours aux sources des lumières
Révèle ta présence à l'aurore première.
Tes ailes s'élancent dans le vaste univers
En course d'horizon brûlant le ciel d'hiver
Mais tremble le printemps en quête d'une trêve
En fleur de rencontre quand se dessine un rêve.
Une fusion est née entre deux coeurs épris
Elevant le désir quand valse un premier cri
Aux notes de tendresse enflammant leurs nuits blanches
Aux fièvres des matins où leurs deux corps s'épanchent.
Leur plaisir est intense aux feux brûlants du soir
Quand vibre un paradis vers des plages d'espoir
Où s'amplifie ce songe aux élans de leurs spasmes
Sur des flots d'étincelle en des rouleaux d'orgasmes.
Pascal.