Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
86 utilisateur(s) en ligne (dont 79 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 4
Invité(s): 82

BOUCHARBA, yoledelatole4, Sybilla, RomanNovel, plus...
Choisissez
Dans un parc de Montréal
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Contes et nouvelles (seuls les textes personnels sont admis)
     Ma première débauche
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
momolemarin
Envoyé le :  19/4/2020 2:09
Plume d'or
Inscrit le: 15/8/2010
De: Orléans
Envois: 1584
Ma première débauche


Ma première débauche



Maurice collégien ( année 60 )


La rentrée tardive au collège

Les fins de semaines où je n'étais pas consigné (ils se comptent sur les doigts de la main), je devais rentrer au centre avant vingt heures, le dimanche pour l'appel. Une fois pourtant, je fus absent pour cet appel. Mon cousin âgé de près de vingt ans, m'accompagna de La Ferté St Aubin à Paris en train. Mais, au lieu de me laisser partir pour le centre d'apprentissage, il m'entraîna, ou plutôt, je le suivais sans contrainte dans une folle épopée parisienne.
De deux ans mon aîné, il connaissait mieux que moi les bons coins de la capitale.
De restaurants en bars à hôtesses, de rues chaudes à cinémas cochons, à presque minuit, je laissai mon cher cousin pour rejoindre le centre. Je dépensai largement durant cette folle nuit, l'équivalent de six mois d'argent de poche, mais qu'importé:
-" Au diable les varices comme disait ma grand-mère, l'argent est fait pour être dépensé",
Manque de chance pour moi, les trains de grande banlieue ne circulaient pas la nuit. Le dernier arrêt était Corbeil. Il me restait encore un bon trajet à faire.
Certainement grisé par ma nuit tumultueuse et quelques verres de trop, je me mis en devoir de rentrer... à pied.
La fatigue me prit à une dizaine de kilomètres de Corbeil. Je trouvai refuge dans une cabane de cantonnier où je dormis une coupe d'heures, A mon réveil, vers trois heures du matin, je me mis en devoir de faire du stop pour finir mon voyage.
J'avais certainement dû tourner en rond dans toutes ces rues pour sortir de la ville. La première voiture qui voulut bien s'arrêter pour me prendre alors que je me croyais être dans la bonne direction allait à... Paris. Non merci, j'en venais!
Écœuré, je retournais finir ma nuit dans la salle d'attente de Corbeil pour, au petit jour prendre le premier train pour La Ferté Allais.
Au centre, on ne m'y attendait plus, je dus en partie raconter des mensonges pour expliquer ce retard, ce qui me valut de rester consigné le dimanche suivant.
On ne perd pas comme cela une si bonne réputation de très mauvais élève!
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster