Sur la branche d’un osier tendre
Un merle s'est mis à sifflé
Deux notes en l’air a lancé
Pour qui voulait les entendre.
Au gré du vent, cette musique
Est arrivée jusqu’à mon cœur
J’ai ressenti une chaleur
Comme au soleil de Martinique.
Des mots qui passaient dans ma tĂŞte
J’ai composé cette chanson
Sur un air d’accordéon
Un refrain qu’on reprend aux fêtes.
L’après-midi, près de la Loire
J’ai avec l’oiseau musicien
Chanté sur les bords ligériens
Jusqu’à négliger de boire !
HĂ©rons, canards, amis Ă plume
Ainsi s’approchèrent de nous
Ils arrivaient de tout l’Anjou !
Portant leurs plus beaux costumes
Puis les enfants du voisinage
Vinrent se joindre aux chanteurs
Ce fut un joyeux bonheur
Sur le long chemin de halage.
Près des roseaux, à tire d’ailes
Sur les bords du fleuve royal
Emportant mon rĂŞve de bal
S’est envolée la ritournelle !
Sur la branche d’un osier tendre
Un merle s’est mis à sifflé
Deux notes en l’air a lancé
Pour qui voulait les entendre.
Et moi je les ai entendus !
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villerme.jeanpaul@neuf.fr
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