Cas typique de confusion
Reportage datant de 2016 donc le covid19 n'avait pas encore été identifié.
Ils parlent bien de la grippe "aviaire" H1N1 qui pourrait se transmettre à l'homme une fois qu'il a été manipulé. En fait, le type H1N1 est une grippe d'origine le plus souvent porcine. Ils ne parlent pas de coronavirus dans l'entretien et pour cause.
H1N1 n'a pas eu besoin d'attendre 2016 et des manipulations pour se transmettre à l'homme.
-L'épidémie de 1918 (grippe espagnole, dramatique) a été provoquée par H1N1 et s'est transmise à l'homme alors que l'ADN n'était même pas encore connu donc à plus forte raison ne pouvait pas avoir été manipulé. Elle était d'origine inconnue
- la pandémie de 1977-1978 a été aussi provoquée par H1N1 et de gravité classique de la grippe saisonnière. Origine inconnue
- la pandémie de 2009 qui a provoqué la panique et à été classée au départ très grave en risque par l'OMS (5 sur 6) en fonction de la mortalité et de la contagiosité observée au Mexique au départ était d'origine porcine et pas aviaire.
Simple mise au point. Pour le coronavirus covid-19, aucune étude scientifique validée par un comité de lecture ne permet de conclure pour l'instant à une manipulation génétique, qui laisse dans la séquence d'ARN du virus des traces aisément repérables par n'importe quel étudiant en thèse dans le domaine de la biologie moléculaire.
Toutes les soit disant preuves avancées et brevets soit disant déposés sont relatifs au séquençage du virus du SRAS.
Bien à vous tous.
Compléments d'information à 17h39 (en anglais. désolé)
sur l'invention possible du virus au labo
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/22221751.2020.1738279 (publié en mars 2020)
Complément d'information sur la relation entre Covid-19 et chauve souris
https://sfamjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/lam.13285 (publié en février 2020)
-la famille de coronavirus (sarbecovirus) à laquelle appartiennent SARS-Cov et CoVid-19 a été retrouvée non seulement dans plusieurs espèces de chauve souris chinoises, mais aussi chez des espèces au Kenya et en Bulgarie.
- la contamination pourrait venir à l'origine de l'utilisation des animaux en médecine traditionnelle chinoise (TCM dans l'article). Des animaux recherchés pour la TCM et contaminés ont pu être à l'origine des premiers cas lors de leur manipulation.
The use of bats in TCM is of great concern, and the use of the Greater horseshoe bat, Rhinolophus ferrumequinum, is of particular interest. The faeces of this bat (Yè ming sh? in Chinese, marketed as Vespertilionis, see for instance
https://www.bestplant.shop/products/ye-ming-sha-bat-feces-bat-dung-bat-guano) is used to cure eye conditions, while body parts are dried and added to wine or ground into a powder for oral intake as a means to ‘detoxify’ the body. Both practices could be highly risky in case an animal was infected with a coronavirus, particularly the first use, as the virus can be present in faeces and can enter a host via the eye. We speculate that a live or recently deceased infected bat species was handled by traders because of its value in TCM, and that such an infected individual, or the still infective bat or bat products, may have been the route by which the virus entered the exotic meat market in Wuhan. Alternatively, during the trade chain, a host jump occurred between an infected bat (handled for TCM purposes) and another mammal, that then was the source of infection. Less likely, because the material is usually dried significantly, the outbreak may have started by medicinal use of bat?derived, contaminated TCM material. In this respect it is interesting to note that the first known onset of symptoms (on 1 December 2019) were observed in a patient with no known epidemiological links to the Wuhan food market (Huang et al. 2020)".
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)