COLLIOURE
Des jardins suspendus
Sur les versants pentus
Aux portes des Pyrénées
Que berce la Méditerranée
Et c’est Collioure qui m’envoûte
La mer sous un soleil de plomb
Mire ses voiles à l’horizon,
Poussée par la Tramontane
Voguent les barques catalanes
Et c’est Collioure qui m’envoûte
Des peintres pour l’éternité
Portèrent aux nues la cite
De Derain une esquisse
Un tableau par Matisse
Et c’est Collioure qui m’envoûte
La muse des poètes, Érato
Accompagne Machado
Sous le marbre de sa tombe
D’où s’envole une colombe
Et c’est Collioure qui m’envoûte
Je me promène, passant rêveur
Mon âme enivrée de senteurs
Sur ces sentiers de montagne
Qui partent pour l’Espagne
Et c’est Collioure qui m’envoûte
Promesses de vins capiteux
Qui rendent mon corps heureux
Des grappes de raisins vermeilles
Murissent le long des treilles,
Et c’est Collioure qui m’envoûte
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villerme.jeanpaul@neuf.fr
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