La nuit se courbe, de lamentations impulsives
Les ligneuls sanglent la peau, craquellent le temps
Traversent les visages, en cycles intérieurs
En basse fréquence, les yeux jaillissent, intenses
Dans la pénombre des chiffrements taiseux
D'où émane la douleur, au brisement délictuel
Des éclats liquoreux de lumière obsolète
S'en reviennent des mots, imperceptiblement
De l'oubli, où siègent les Lares, déchiquetés
La peur broie l'ignorance, sous le masque
De l'aruspice, que la raison prête au fortuit
À l'horizon d'un océan de turpitude
Ce dont le sang laisse de trace en écorchures
Au passé andrinople que creuse la main difforme
Dans la rocaille grêle de la parole inculte
D'un lieu décharné, d'une pensée démentielle
La souffrance vit, au souffle pestilentiel
Que l'art a su cracher depuis un noir soleil
L'univers carcéral qui se lie d'obligeance
Au caniveau des heures, liquéfiant les regards
Se sclérose d'une assignation sépulcrale
La matière exsude, le corps se noue à l'inanité
En vers anarchistes, d'une morgue insolente
Sous la lame acérée de la factualité diligente.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...