Oh vieux Château Bruyant, frêle abri de poètes
Animateurs de foire et d’innombrables fêtes,
Ois-tu toutes ces voix qui peuplent tes couloirs ?
On les dit sans danger, servant de défouloirs
Aux gens ayant perdu le statut de prophètes.
Les anges sont au ciel et sont les estafettes
Des plaignants démunis dont on frise les têtes.
Vois-tu tomber leurs pleurs dont les flots sont si noirs
Oh vieux Château Bruyant ?
Mais toi mon cher Bruno que te font ces nymphettes
Tenant dans leurs deux mains d’étranges castagnettes ?
Tu te déhanches trop à danser tous les soirs
Dès lors qu’elles s’appuient sur tes boutons poussoirs.
Demande sans tarder « où sont tes oubliettes
Oh vieux Château Bruyant ? »