Lorsque s’en vient la nuit m’apportant la quiétude
Je fixe mon plafond avec béatitude.
Je vois que Michel-Ange a su le décorer
Pour me permettre ici de bien en pérorer.
Quel tableau magnifique à si faible altitude !
La Chapelle Sixtine a cette finitude
Offrant au visiteur pareille magnitude.
Ce ciel près de mon lit je peux sic l’adorer,
Lorsque s’en vient la nuit !
Toi qui viens d’outre tombe et crois de certitude
Qu’elle est musée Grévin gavé de zénitude,
Si tu veux, pour la nuit, des vers pour picorer
Lis donc mon dernier pli pour te revigorer.
Tu pourras en user, sans nulle servitude,
Lorsque s’en vient la nuit !