Poursuivons nos pas sages pour les gens de passage...
N’interpelez plus ceux qui passent sans mots dire !
Car les vrais bons clients sont ceux qui, sans lésine,
Achètent au vendeur le fruit de son usine.
Gardez ce beau lutrin qui produit sans médire!
Je sais bien que la foule aime pour son empire,
Que les plus timorés soient en basse cuisine
Quand eux-mêmes s’en vont errer en limousine.
Demeurez au pétrin où l’on trime et transpire.
Je n’ai point asséché mon très vieil encrier
Et vous dis, en ces lieux, qu’il me faut le crier
Sans parler des bonheurs d’envoyer ces poèmes !
Quand on aime on ne compte aucun de ses efforts
Mais on dit aux passants « partageons nos bohèmes,
Car l’échange d’avis rend les gens bien plus forts ! »