Mascotte d'Oasis   Inscrit le: 12/11/2019 De: Envois: 8839 |
Quelques réflexions personnelles (II) Ces êtres n'aiment pas, ils s'aiment.
Il faut libérer les mots, chacun doit être considéré comme un tout autonome, porteur d'une émotion plutôt que d'une signification. Les mots du poète sont vol de papillons sur une prairie d'été.
Apprécier l'art abstrait, c'est pouvoir se contenter du seul jeu des couleurs. C'est là toute la différence entre l'art abstrait et l'art figuratif.
De la même façon, chercher le sens ou la signification d'un poème, c'est chercher à retrouver le dessin sous la couleur sur une toile.
Un poème, ce n'est pas un traité de grammaire, c'est une toile de peinture où les touches de couleur se poursuivent, se rejoignent, fusionnent (ou pas).
La touche est pâteuse ou légère, aérienne ou terrestre, et l'ensemble devient tourbillon lumineux (ou pas).
C'est cela, le talent, faire danser les couleurs sur la toile, les mots sur le papier, pour ébranler le cœur, et l'âme.
Lisez de beaux textes, le soleil se lèvera pour vous tout seul.
On se rend compte avec stupéfaction que, bien souvent, les gens s'ingénient à faire tout le mal qu'ils peuvent faire. Il serait pourtant si simple de faire un peu de bien...
On ne console pas les êtres avec seulement des mots, on les soutient par des paroles emplies d'émotion, âme qui parle à une autre âme.
La nuit, se lèvent le diable et le démon.
C'est rare, le cœur.
Un sourire fait toujours plaisir, quand ce n'est pas une grimace. Il faut sourire avec le cœur, non avec les dents.
Il ne faut jamais croire les poètes.
Dans un monde sans religion, les idoles remplacent les dieux et les fan-clubs se substituent aux lieux de culte.
L'humour vaut tous les talents.
Vu le temps qu'il fait, la meilleure des choses à faire, c'est ne rien faire.
L'homme est attiré par le Mal comme la phalène par la flamme. La lumière noire fascine, la lumière ordinaire se contente d'éblouir.
Lucide. Parfois plus proche d'"acide" que de "lumière".
La prétention est insupportable. Heureusement, comme elle fleurit toujours sous la plume des imbéciles, elle fait rire.
La poésie est trop souvent, hélas, de la prose ratée.
Les vers soi-disant libres ne sont souvent, hélas, que de la prose maquillée en poésie.
Le rire vivifie, les larmes éclairent. L'on préférera toujours vivre, même dans le noir.
Les peuples préféreront toujours L'auguste à Cassandre.
Si tout va bien, c'est que tout ne va pas tarder à aller mal.
Inutile de tenter de convaincre un sot. A ce jour, on n'a encore jamais réussi à franchir le mur de l’imbécillité.
Dans mon HLM, comme dirait Renaud : non, ce n'est pas la voisine du dessus qui apprend à jouer du tuba, ce sont les travaux qui continuent au quatrième.
On apprend tous les jours, heureusement. Quand on est mort, le livre s'est refermé, pour de bon.
Lire vos poèmes ? Non mais, vous croyez au père Noël ? Je les commente, cela ne vous suffit donc pas ?
La voix de la vérité est vite couverte par les cris de la vanité.
On compte sur ses capacités pour réussir dans la vie jusqu'à ce qu'on réalise que seules importent les relations.
Si vos ennemis se taisent, c'est parce que l'envie les étouffe.
Le plus grand des hommages vous sera rendu, non par vos amis, qui vous honorent et vous estiment, mais par vos ennemis, à travers leurs méchancetés, alimentées par l'envie.
Si l'on considérait les fêtes comme le moment où l'on donne et non où l'on reçoit, elles deviendraient beaucoup plus supportables.
Il vaut mieux avoir des idées bizarres que pas d'idées du tout. C'est ma devise.
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