Là où le tort tu



Dans la Rue des Tortues tout pouvait vraiment s’y passer.
L’assassin avait depuis longtemps choisi son destin.
Il suivait une grand-mère pour la dévaliser
elle avait déjà perdu ici un chagrin



Car cette veuve y avait retrouvé avant-hier matin un bon vieux copain
divorcé lâchement, alors avec elle il était libre, le coquin, de se marier
laissons donc aux vieux le choix de se faire franchement piéger
par une corde au cou car ils ne sont plus guère malins.



Quelle idée de se remarier à prés de cent années avec un voisin de rue.
Cette vieille dame a eu tort et elle fut sans remords bientôt abattue.
Voici le fin mot de cette histoire de vieilles vertus :



C’est donc en allant chercher un peu trop loin pour son nouveau mari son pain quotidien
que mourra dans cette rue la vieille dame, oh comprenez-moi bien
le jeune vieux marié s’appelait Landru.



Gabriel

Bonsoir Gabriel,

Très belle poésie émouvante sur ce tueur en série !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

L'humour...Zemmour?

subtil et avisé



yann

Joli rappel de ce monstre tueur de femmes

Belle lecture frappante