Valerina - (Recueil : "PRÉNOMS, pour une solitude").
« La poésie est dans les idées ;
les idées viennent de l'âme (Victor Hugo) »
Vingt mille amours saignées par mon cœur qui s'enfuit
----------Pour échapper à mes remords.
Aucun n'a pu survivre au-delà d'une nuit
----------Offerte entre mes rêves morts.
L'illusion épousée par tes rires d'enfant
----------Résonne en promesse éphémère
Et mon désir blotti dans ton corps scintillant
----------A trop peur de la vraie lumière.
Regarde un peu l'éclat de tes matins sublimes
----------Sombrant dans mes jours purpurins,
Il ne me reste plus que le glas de ces rimes
----------Pour apaiser les lendemains.
Ne laisse pas tes ans supplier mes refus
----------Mon cœur ne sait pas raisonner.
Au bout de cet éveil aux espoirs défendus,
----------Tes pleurs devront me condamner.
----------------
« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
----------------