Ils ont souvent tablé sur la compréhension,
Les autres ont meublé en incompréhension.
En occupant un siège, ils se sont mis à nu,
Toujours à découvert, connus et inconnus.
Pour faire table rase, ils se sont rassemblés,
Confiants que la note ne soit pas trop salée.
Mais c'était sans compter cette agressivité,
Qui les prends en sandwich, et laisse mijoter.
C'est la soupe épicée, dont les têtes de veaux
Viennent se repaître, fragilisant les maux.
Farcis de cornichons, c'est une autre tambouille
Qui, semblant bonne pâte, les rejette et les mouille.
Face aux lèche bottes, en honneur à la paix,
Ces brebis, ces moutons, demandent le respect.
Les fous n'ont rien compris, et quand le torchon brûle,
Ils mettent sur le feu, l'huile, pour qu'ils reculent.
Voici la poêle qui se moque du chaudron,
Des revendications, d'une sauce aux marrons,
Qui tourne au vinaigre, sous l'influence tarte,
Pourtant bien commode, d'un gratin multicarte.
Farcis, saucissonnés, ils n'ont pas d'autre choix
Que de se mettre à table, et d'avouer leur foi,
La mine déconfite, et lassés par certains,
Qui cassent du sucre sur leur dos, aux festins.
Ils ont, bonnes poires, fait s'exprimer leur fraise,
Mais de la ramener, ne les a mis à l'aise.
Faire une omelette, sans en casser les oeufs,
Les a rendus chèvres, et bien plus suspicieux.
Pour enfin éviter, que sous la table ils roulent,
D'être encor cuisinés, ou d'entrer dans un moule,
Une crème glacée s'étend afin que glissent,
Hors la purée de coins, quelques choux en réglisse.