Les adieux d'un clown qui se voyait poète.
Le clown
Le clown est trop vieux pour faire un dernier grand tour
De piste au cirque des amours, c'est sa fin triste.
Les rires ne sont que moqueurs mon troubadour
Adieu pleure, tu es maintenant trop sinistre.
Je n'y croyais pas mais voici ce mauvais jour
Où j'accroche ma plume dans le cendrier.
Après vous avoir fait en pitre rigoler
Adieu, je serai l'imbécile de toujours !
Vous avez bien ri de mes stupides amours
Jamais classiques faute de mon intellect
Toujours limités pour vos trop bien beaux atours.
Je vais mourir ô sans me souvenir de vous
Ni de vos rires moqueurs vous, loups assassins
Qui m'ont fait pleurer sans vous le dire lecteurs.
Gabriel