Sur les murs lézardés d'un monde, agonisant
Moisit un faisceau de lumière, agressive -
J'étais venu, au ralenti, d'un geste fuyant
À mesurer la distance, île logique, subjective.
Les Parques rôdaient, à chaque coin de rue
Le ciel se couvrant de nuages menaçants
Qui séparaient le tout du reste, reconnu
D'un soupçon d'émoi onirique, apaisant.
J'entrais dans un café, vert d'insouciance
Où somnolaient des myrmidons équarrisseurs
Devant une blonde-prune, fraîche pitance
Traversant le cœur d'une demi-seconde d'humeur.
Dehors, il pleuvait de la cendre d'anamour
Sur les cadavres d'un ancien génocide
Sous le regard pétrifié, sans "N" et lourd
D'un clavier, étourdi par tant de maux acides.
Quelques humanoïdes, vomissaient des étoiles
Brûlant l'espace, de leurs derniers instants
Dans l'attente d'un frisson cérébral
Au coin d'un œil noué de vers déliquescents.
C'était pourtant une belle pensée artistique
Qui pouvait ramener l'esprit vers la paix
Sur un océan vague, de papier acrylique
Vierge de tout besoin sentimental, niais...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...