Métropolitain, hall des pas perdus,
A la station « Sans Domicile Fixe »
Est décédé pareil que né sous « X »
L'inconnu le plus connu de la rue

Vaincu par l'hiver, les indifférents
Et l’alcool comme lui sans millésime
Il est parti alcoolique anonyme
Ignoré de tous, si connu pourtant...

Chacun le voyait parmi les pochons
De vin, tanguant, les « baskets à bascule »
Sur un passage clouté de capsules...
Et jalonné d'innombrables bouchons

Auprès de sa bouteille il s'est éteint
Le rond grenat d'un baiser sur la bouche
D'elle seule qui partageait sa couche
Dans les couloirs du Métropolitain

D'elle fidèle qui en mal d'anneau
Sans cérémonie, sans prêtre ni maire
A passé posthume à son annulaire
La bague qui décorait son goulot...

il faut penser a ces malheureux
émouvante poésie
mes amitiés ziriab

une bien triste situation pour ces malheureux

Bonjour Jacques

Dans la plus grande et totale indifférence, des gens se meurent...Un poème d'une grande sensibilité qui décrit avec justesse cette situation de misère que nombreux subissent.

Amitiés Marie

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Bonsoir Zutalor,

Bravo pour cette magnifique poésie touchante sur toutes les personnes vivant dans la précarité !
Très émue par ma lecture !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Je suis sur le C.. c’est magnifique !!!!!!!!!! Coup de cœur pour moi

Tous mes compliments



Sylvain

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“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath)

Une poésie forte et émouvante