À l'aube nacrée de pluie
Dans la fragilité d'être
Tombent des regards ébaubis
Sur un cœur, qui va naître.
L'hominien, au sentier lointain
Vagit, sur l'herbe printanière
Près de la rivière et le sein
De la femme, devenue mère.
Telle pensée, au fumet d'or
D'étoiles traversées de lumière
S'élève, comme un nolinae* sort
D'un corps, parfumé de mystère.
À la croisée des rêves, liés
Le futur est, d'espace, béni
Du sacrifice d'âmes oubliées
Dans un champ d'amour, infini.
Chaque émotion se cristallise
Au seuil de l'endormissement
Comme une baie mûre s'éternise
À l'orée du soleil présent.
Au friselis, éclot d'un long silence
D'une nouvelle chair viable
La nuit se soustrait à l'absence
Dans l'univers féminin, louable**
*famille de papillons
**dans le sens de digne
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...