j'ai souri...
Solide tel un roc, inébranlable face aux accords de mon violon,
Symphonie de ma poésie effleure à peine le cœur de ses entrailles,
J'ignore comment atteindre son mur, et faire tomber sa muraille.
Mon aimé, mon violon pleure, grince ma passion, m’entraînant
Vers ce voyage d'où je ne reviendrai pas, je suis arrivée, ma destinée,
Mon vent, ses Hauts Bois soufflent en tempête, elle s'est abattue
Et le noir s'est installé, les flammes se sont éteintes en mes doutes.
J'avais moi aussi un grand cœur jeune, cette étoile cousue en mon cœur
Elle ne brille plus, ce seul fil, la barrière barbelée, mon violon pleure.
Mes cris ont déchiré mes nuits noires de brouillard, j'ai appris le son
De la vision de notre Amour, en tes coups douloureux, je n'ai entendu
Ni vu, ni reçu de mains tendues en une empathie face à l'agonie de ma mort.
Y aurait il une lueur d'espoir, alors j'ai souri, comme pour dire à celle
Que j'aime, merci, merci à la vie....
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