LE PAON ÉLYSÉEN
Le paon, plumes brillantes, beau volatile
de la basse-cour rutilant, éclatant emblème;
la roue parfois, admiration, son caprice désopile
s'incorporer avec ses congénères, dur problème.
Imposer sa faconde, tout le monde surpris
chambouler les habitudes, l'ordre établi;
tellement vaniteux, pour tous que mépris
les coqs évincés, l'ancienne cour affaiblie.
C'était le plus facile, faire le paon, le beau
ensuite sa routine particulière, un sinistre;
dans ce salmigondis, épineux de faire son fricot
difficulté d'un roi, s'adjoindre de bons ministres.
Le temps, la routine, passe lentement l'euphorie
ses soutiens, mordicus, imperturbables, patinent;
cela devient une cacophonie, un flop, enfuie la féerie
des dérapages incontrôlés du soir aux matines.
Faire la roue, éternelle combine du freluquet
virevolter, tourner, changer, nouvelle tendance;
prendre autrui pour des badernes, ânes et bourriquets
tel les despotes se permettre écarts et outrecuidances.
Faire la roue ne séduit plus, laisse indifférent
tenter avec sa clique "fayotique" ,faire illusion;
girouette, chercher le vent, tout devient incohérent
réussir son tour de force, gageure, impossible mission.
Chaque an le paon majestueux perd plumes et sa roue
le temps de repousser l'aura-t-il ? Délicat avenir.
LE TROUBA D' OC
novembre 19
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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...