Feu de poète



C’est toujours par pitié de loin que l’on m’embrasse,
que de l'amour je ne sais faire que pleurer,
que tous mes poèmes finissent dans la nasse
des imbéciles trop vieux pour mieux m'enterrer.

Aucune bonne idée maintenant ne me caresse,
en rêves subtils je ne sais que voyager
et je traîne malade ma vieille carcasse
isolée, enfermé de la cave au grenier.

Je suis le si petit rien aux couleurs noyées,
les derniers amis railleurs me fuient effrayés.
Enterrons-le, il n'en a plus que pour une année !

Je peux encore tout debout vous saluer,
par les souvenirs de ma vie tant animée,
ma petite flamme peut encore brûler.


Gabriel

des mots sensibles, écrire tant que la flamme brule



yann

Bonjour Destroyer,

Superbe sonnet émouvant qui touche les coeurs !



Douce journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bonjour Gabriel

Tant que la flamme poétique est en vous alors écrivez

Amicalement Franie

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Bonsoir Gabriel

et merci pour ce très beau poème

bravo belle plume

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