Les aiguilles se sont arrêtées
Sur un coucou endormi
La grande horloge s’est tue
Sur le pouls filant de la nuit

Je n’avais plus que mes doigts
Pour compter le temps disparu
Six dizaines pour une minute
Ces minutes qui n’existaient plus

J’entrais soudain par infraction
Dans ce monde sans contrainte
Où seul l’œil de la pénombre
Dictait le sommeil des choses

J’errais tous le jour et le suivant
Déboussolé des heures fantômes
Hantant les rennes du passé
De mes semblables désordonnés

Puis, un jour je me suis fait, à l’absence
Presqu’immoral de ce temps disparu.
J’en suis devenu fou, prêt à l’internat
Si fou de joie, que ma raison s’est tue

p.s poème fictif

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sylvianni

Bonsoir Sylvianni,

Quelle superbe poésie poignante sur le temps qui s'égrenne sans connexion avec cette pendule et la réalité, et qui entraîne la folie !
Une fiction très bien écrite que j'ai beaucoup aimé lire



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bonsoir Sylvianni,

Un poème au ton ironique où la délivrance rattrape la fiction (ou l'inverse ?)


Bonne soirée !
Armand

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Le cœur sans l'esprit est un souffle qui ne sait pas s'orienter !
Citation de Thanatos

En fait, cette poésie est une fiction où je me suis imaginé quelle serait la vie sans ce temps qui dicte notre quotidien. L'humain déboussolé saurait-il s'adapter ou bien sombrerait-il dans la folie sans la structure du temps? Merci Sybilla et Thanatos

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sylvianni

Bonsoir, en effet le temps passe, belle et touchante histoire poétique

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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