Ô Cousin, quel panache....
Qui m’a posé ce nez au centre de la face
Et fait qu’on rit de moi, hélas, à tout instant?
De cela je suis las et vois ce roc pointant
Comme un long promontoire émaillant ma surface.
-Ne vous inquiétez plus, mais faîtes la grimace
-A celui qui vous daube en rires l’attestant.
-Je vous aime tel que, et vous, le contestant,
-M’obligez à clamer d’un propos plus tenace.
Vous me semblez, Cousine, encline à la pitié
Et vous sais gré, surtout, d’une telle Amitié.
Je vous dirai plus tard quelque belle tirade !
-Je sais que votre toque a toujours son panache
-Que tous vos longs récits n’ont aucune parade
-Quand ils luttent sans fin contre la sotte arnache.
En effet, cette nuit, j’ai longtemps ferraillé
Portant d’énormes coups sur de fermes poitrines.
Les souffles suffocants sortant de ces narines
Prouvaient aux gens curieux que j’avais bataillé.
-Ô vaillant justicier ! Vous avez travaillé
-Comme un juge précoce agissant dès matines.
-Vous avez, pour vous seul, en faveurs palatines
-Mon fervent compliment d’un éloge émaillé.