Le plus dur de nos jours pour être Indien,
Vivre notre vie en toute dignité et en paix.
On nage dans cette rivière à contrecourant,
Le petit frère blanc ne tient compte en sa vie
Que de la bonne chair pour le plaisir, accumulé au grès
De ses envies, la vraie beauté, le vrai plaisir de la vie,
C’est ce qui nous entoure, le ciel, les montagnes
Les arbres, les animaux, les anciens en nos racines.
Mais petit frère exploite, ce tout, pour n’en tirer
Que du plaisir, il ne vit qu’en pur égoïste.
Être Indien s’est se réveiller avec les Etoiles,
Dans le silence des oiseaux, quand la terre dort,
Ce moment de paix, cet instant présent nous est réservé.
Maintenant, petit frère blanc ne pense qu’à l’argent.
Petit a commencé à mettre des clôtures en sa propriété
Tout barricadé, tout lui appartient les villes, les pays.
Petite frère blanc a mis des frontières autour de lui,
Petit frère s’isole, il se coupe de tout ce qui lui est cher, lui même
A l’aurore, petit frère, les poches pleines, repu,
Oublie d'ouvrir ses yeux, il ne se lève plus le matin…
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