Allons enfants de la Fratrie...
Mes frères et mes sœurs qui vivez sous mes yeux,
Je trouve que vos cœurs sont trop souvent joyeux !
Quel est donc le dopant qui permet votre mine
Qui vous fait galopant avec l’heur qui domine ?
Tous les Saints, pris en chœur, vous envient dans les cieux !
- Ô Toi vil mécréant ! Cesse d’être ennuyeux ;
- Il est des mets créant des repos fort soyeux.
Avez-vous la recette avec sa vitamine
Mes frères et mes sœurs ?
- Ne sois plus si candide et deviens plus sérieux
- Puis réclame à ton guide un chemin moins curieux.
- Ton regard doit viser la vache qui rumine
- Sans jamais deviser quand son herbe chemine.
Mais m’accepterez-vous, dans vos doctes milieux,
Mes frères et mes sœurs ?