Elle ne risque plus sa féminité
C’est une femme au bord du féminin
Qui ne ressemble plus à une femme
Mais juste à un amas de brindilles
Échoué sous les vent et la poussière
Le lait n’est plus pour le nourrir
Et les grands yeux de son fils n’y pourraient rien
La force lui manque de fermer la bouche
Les mouches le savent bien
Qui rôdent autour des ouvertures du visage
Il est si maigre que les os le transpercent
Tentent à tout moment de s’échapper de la peau
Elle le caresse à user tout l’amour
Et elle chante tous les airs qu’elle connaît
Toutes le berceuses qui sont censées faire sommeil
Elle le berce avec le mouvement des gens qui s’aiment
Et pourtant il a marché il est vrai peu de temps
Et pourtant il a ri il est vrai peu de temps
Il a même chanter mais il est vrai peu de temps

Elle est à l’abri de tout,
Son fils est parti dans les ombres fraiches //

Elle le caresse à user tout l’amour

Bonsoir Richards,

Très émue par ta belle poésie touchante !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bonsoir Richards,

Une élucidation qui m'a laissé un peu perplexe !


Bonne soirée !
Armand

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Le cœur sans l'esprit est un souffle qui ne sait pas s'orienter !
Citation de Thanatos

une belle inspiration