Sous les rideaux de pluie
Vous ne me voyez pas
Pourtant je suis tout près
Je ne demande presque rien
Entre dix et onze heures
Je siffle mon ennui
Mais les oiseaux de la rue
Bavardent un peu trop fort
Sous ma barbe longue
Se cache bien des rumeurs
Je vous offre un regard
Contre l’offrande de mots
Le silence me rend sourd
La solitude me bat
Je ne demande qu’un mot
Pour égayer ma vie
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sylvianni