Terrorisme intellectuel...
*Car un poète n'est pas l'apôtre du mal,et la poésie est un jardin de roses
et non pas une caserne à lance - missiles...
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les pieds dans ses vers ou dans l'oeil doux du lecteur?
Dans sa rime ,se planque tel un tank hostile
Du haut de sa haine , il envoie un projectile
Tel un char,son poème qu'il veut prédateur
Bien sûr,et fort de son complexe de recteur
Manigance et manie lance,tir dans le mille
Et part vanter son art ,traînant patte reptile,
Laissant trace de sa bave, dans le secteur
Que je vous dise haut ! votre air est misérable
Triste à votre âge , mourir d'esprit lamentable
Tel poète ,s'il existe,Abject est son mal.
Auguste et digne,demeure juste, l'érable
Qui fait que la lune est belle au dessus du val
va et rampe ver vil !,dans ta teigne incurable
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Badawi
De charmantes personnes m'ont fait savoir qu'elles ont eu du mal à comprendre
mon poème et qu'il y a eu interprétation de travers ...
Je crois qu'une Explication s'impose ce qui est normal .
et de prime abord il faut savoir que mon poème n'est pas une scène
de conflit dans un lieu notamment ici.
Mon poème parle de concept et notion qui ne sont pas personnelles.
Depuis le premier vers du poème:
l'auteur se demande et c'est pourquoi
j'ai mis un point d'interrogation à la fin du vers:
L'auteur se demande est ce qu'un poète quelconque quand
il écrit son texte est ce qu'il soigne et compte les pieds(syllabes),tenu par la morale et l'étique litteraire
pour obtenir une musicalité qui plait et ravir le lecteur,ou alors il met carrément ses pieds(de son corps) métaphore
dans les yeux du lecteur pour le blesser,choquer ect.....et le plonger dans la psychose...
Est ce qu'un auteur met son art au service de ce qui ne blesse pas le lecteur,ou alors s'agit il d'autre chose?
j'ai choisi cette image poétique pour dire qu'un lecteur est sacré
et mérite un respect sacré de notre part (Les auteurs).
j'érigeais une stèle d'honneur et de louanges pour le lecteur,dans le premier vers du sonnet.
je fais l'avocat du lecteur,qui nous tous d'ailleurs sommes à la fois auteurs et lecteurs.
en d'autres termes,est ce qu'on est toujours prudent quand on écrit,
pour ne pas heurter les sensibilités des autres,car parmi les lecteurs
il y a toujours des sensibilités,des gens malades aussi qu'il faut savoir
protéger de tout malentendu...car oui il y a tellement de risques d'interprétations
que souvent une psychose s'installe et des gens soient blessés,déçus et se sentent concernés..
d'autre part je mettais aussi la lumière sur le fait que certains pourraient avoir tendance
à exercer une sorte de tutelle et de violence comme dans nos sociétés dans la vie,voire même terrorisme intellectuel envers les autres
pour les obliger à se plier et se mettre sous la table et les briser et Dieu sait que
j'ai été témoin de cela pour des gens que je connaissais,et je pense que chacun doit
rester libre dans ce qu'il écrit,avec sa manière,son style et ses pensées,et que la poésie
est vecteur qui ne doit que servir la poésie et les poètes,dans un cadre convivial
sans ambiguîté...
Le titre de mon poème est terrorisme intellectuel et donc pour exprimer
cela dans le texte il fallait donner le vrai effet de ce dont je parle
ça veut dit exprimer le comportement violent de celui qui exerce cette violence
intellectuelle dans l'écriture envers les autres..je ne pouvais pas tricher
en exprimant cette violence par des mots bonimenteurs,car la réalité se doit
d'être retranscrite pour rappeler,les dégâts.
je n'avais pas d'issue que d'utiliser le terme poésie et poètes pour
exprimer le terrorisme intellectuel..
et le dernier tercet de mon sonnet voulait dire que seul ce que nous donnons
nous poètes,écrivains,humains ,de beau,de bien,d'utile,de convivial,de vital ,qui demeure
dans la durée et reste à jamais gravé dans nos esprits dans le cadre nos rapports
sociaux et là dans le cadre de poésie...et c'est là notre rôle: donner ce qui enrichit et fait plaisir.
le dernier tercet en aucun cas n'est personnel,d'ailleurs vous l'aurez remarqué
je n'ai pas utilisé le pronom personnel "Je" pour que ce soit clair.
et le dernier vers du tercet que j'ai appelé le vers dénonciateur,c'est là où je dénonce et rejette,le terrorisme,la violence,
la tutelle comme j'ai expliqué plus bas,je dénonçais des entités,un concept,une pensée
et non pas une personne.
Mon poème,est basé sur des faits réels dans le cadre de la littérature
mais j'ai transposé cela par rapport à la poésie,pas plus tard qu'une semaine passée pendant une certaine
conférence,il y a eu un débat,et à un certain moment,l'un des interlocuteurs
s'est levé pour dire à l'autre vulgairement:(Toi tu fermes ta gueule,et lui a jeté une bouteille d'eau à la figure),juste parce que
l'interlocuteur avait exprimé avec respect sa façon de voir les choses venant de sa propre interprétation,le pire c'est que
après cela s'est lancé une suite de diabolisation de la personne par le biais
de la presse du côté de celui qui avait agressé son interlocuteur,et comme il avait
un bras long dans le système,il avait plus d'avantage que la victime,
et cette personne avait tellement souffert de ce terrorisme intellectuel
et même sa carrière en avait pris un coup.
si je vous raconte cela c'est pour exprimer la gravité du terrorisme
intellectuel,croyez moi les mots violents et ce qui s'ensuivent ça tue.
pour dire encore une fois,combien de fois chacun de nous n'a-t-il pas lu
un texte qu'il n'a pas compris et qu'il s'est senti concerné,et là je me pose
une question cruciale: c'est à qui la faute?????
et je pense que la faute est partagée entre nous lecteurs et l'auteur,
L'auteur se doit souvent de mieux éclaircir et faciliter la lecture
de ses textes ,et le lecteur se doit quand il ne comprend pas le texte de demander
à l'auteur de l'aider à comprendre pour élucider ce qui intrigue et en aucun cas
se laisser noyer dans une psychose car c'est réellement ce qui risque de se passer.
et qu'importe la divergence d'opinions car chacun est un univers en lui même.
D'habitude je n'écris pas dans ce registre poétique emblématique et très sérieux,mais
souvent quand un sujet crucial insiste dans mon esprit alors je cède
et écris.
alors si je peux résumer : il faut retenir que mon poème dénonce :
La violence verbale et écrite - La tutelle littéraire imposée- Le terrorisme intellectuel en profitant
d'un poste important quelconque comme dans le système,la presse,association ,club ou autres et c'est le terme" recteur "
dans mon poème qui fait allusion à cela.
et je mets en garde contre la psychose qui souvent s'installe des incompréhensions et mal interprétations.
Espérant avoir mieux éclairci le poème.je ne pense pas que j'aurai pu être plus transparent.
Merci à vous,et désolé d'avoir été long mais il fallait expliquer.
Sybilla / Merci beaucoup pour ta présence
Sympatique : Merci beaucoup l'ami je ne sais pas ce que tu as compris,et je t'avoue que je n'ai pas compris non plus
ce que tu m'as écrit dans ton commentaire mais j'espère que tu me diras,Allah seul sait
ce qu'il y a dans les coeurs de ses créatures,n'est ce pas?.
...mais en tout cas je viens d'expliquer le poème en détail.
Salutations Badawiques
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"Personne n’est aussi vide que celui qui est rempli de
lui-même.
"
Benjamin Whichcote / 1609-1683/ un penseur anglais
" none are so empty as those who are full of themselves "
Plumedoiseau et halcyon:Thank you