J'ai longtemps rêvé de ces soirs d'été
Où l'air semble lourd, presque tangible;
J'ai longtemps rêvé sans trop y penser
Et ma philosophie, "l'impossible",
Prenait place sur ma vitalité.
J'ai relu ses mots comme un Testament
Qu'on écrit d'une façon bancale,
Un peu hâtive, sans savoir vraiment
Si les mots feront du bien, du mal;
Je les ai relus le soir, en pleurant.
Le désespoir comme une symphonie
D'espoir ; j'ai tant prié pour croiser
L'étincelle de ses yeux, mon messie.
Lui aussi avait été brisé
Par cette dangereuse symphonie...
J'ai longtemps rêvé de ses traits joyeux,
De ces soirs d'été, main dans la main.
Mais, déjà , mes ailes étaient en feu
Et Satan accueillait mon corps, défunt.
J'ai longtemps rêvé sans croire à nous deux.
Qu'aurais-je fait si tu n'avais été
Ce que tu représentais; ma flamme ?
Aussi fort qu'un cri, l'Hiver s'est ancré
Dans ma chair. Mais tu es là , belle âme,
Plus que jamais tu ne l'avais été.
22.07.19
Miyuki
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