En position lecture, le lit semblait défait
Malgré la conjoncture du nouvel an, brassé
La quiétude naît d'un rayon de lumière
Quand fond la pensée, aux portes du désert.
Suivant la ligne de la main qui s'égare
Dans la chambre digne, des écrivains notoires
La raison ne s'oppose qu'à l'éclat du silence
Où l'esprit se repose, narguant l'intelligence.
La plume, légère, tombait du cœur des rêves
Au fil de l'air, quand la mémoire se lève
D'un flot de sang, millénaire, elle abreuve
L'étourdissant regard de chaque femme, veuve.
Les champs sont pleins de notes - florilège -
Sur papier peint, griffé du roi des beiges
La vue se troublait, au contact des vers
Faisant coup double, à la croisée des fers.
Les miroirs soliloquent, en buées abstraites
En un flou rire sinoque, tombé de quelques têtes
Fusion co(s)mique, d'art et niaiseries prégnantes
Dans l'absolu hasard, des formes atténuantes.
Livres qui tanguent, aux yeux désordonnés
Sont-ce des langues ou les mots sont timbrés?
Qu'on pose l'encre en mélopées sanguines
L'air est morose et la voix, intestine.
Échappé du néant, le mot vient percuter
La page, d'un blanc, vierge d'idées
Sans une vague de profonde essence
Comme une dague perçant l'âme-innocence.
S'endorment alors, les fielleux prosateurs
Dans le conforme, chloroforme, castrateur
Hypocondrie aqueuse de leurs principes
Dans le vomi des nuitées de casse-pipes.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...